C’est la polémique du jour créée par la gauche. En espérant que toute la campagne ne sera pas de cet acabit.
Et que la majorité socialiste, communiste et écologiste ne passera pas son temps à camoufler son bilan avec ce genre de rideau de fumée.
Alors, allons-y, une fois n’est pas coutume, examinons cette diversion politicienne. Nicole Goueta a dit à la télévision (France 24, vous connaissiez ?) que lors de la prise de la mairie par la gauche en 2008, des « jeunes » des quartiers ont libéré leur joie en criant « on est au bled ». Alors, là, c’est l’hallali. Que n’avait-elle pas dit !!! La gauche l'accuse de racisme, crie au scandale, exige des excuses publiques… Bref, le grand jeu. Alors, que les mêmes propos, relayés par le Parisien en 2008, étaient accueillis sans broncher…
On ne peut plus démagogique et politicien. C’est toujours la même ritournelle pour nos élus sortants. La droite, ce sont des quasi fascistes, des presque nazis, des odieux colonialistes même, pour certains écolos. Ca suffit maintenant ! Il faut arrêter cette hypocrisie ! Cette pseudo indignation, cette outrance déguisée ne trompe plus personne. Que croient-ils avec cette manœuvre ? Que les habitants des « quartiers » vont les suivre, comme s’ils étaient des moutons de Panurge ? Alors que la gauche les a enfermé dans une logique communautariste afin de mieux les clientéliser en leur promettant qui une mosquée, qui une plaque commémorative, qui un nom de rue, qui une retraite revalorisée, etc...
En outre, les Colombiens ont bien vu les réactions de uns et des autres lors de l’arrivée à la mairie, de la gauche en 2008. Et ce n’était pas toujours joli à voir. On a eu droit à des insultes, des crachats, des menaces, des pétards, des hurlements. En 2001, nous, on avait juste chanté la Marseillaise. Chacun son style. Et les habitants des « quartiers » ? Je sais qu’ils en ont marre qu’on les prenne pour des abrutis en leur jouant à chaque élection la comédie du « au secours, les racistes reviennent ! », afin de les manipuler pour qu'ils se mobilisent contre la droite. Nicole a été maire. Elle a travaillé et pas gesticulé. Les Colombiens s’en souviennent. Et ils ne sont pas idiots.