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Le Racing-Métro 92

 

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 17:12

Je vous souhaite à tous, une belle année pleine de joies, de réussites dans tous vos projets.
L’année 2015 est une année spéciale. Elle verra se jouer deux échéances électorales qui peuvent sembler mineures, mais qui sont en réalité essentielles : les élections départementales les 22 et 29 mars prochains, et régionales en décembre.
Les élections départementales vont décider des futurs conseillers départementaux, anciens conseillers généraux, qui auront, dans les Hauts-de-Seine, comme dans toute la Petite Couronne parisienne, soit à gérer la liquidation de leur département, soit à organiser la résistance pour le conserver, dans le cadre de la future Métropole du Grand Paris qui naîtra dans un an. Les élus de gauche, du centre et même certains à droite, veulent en finir avec les Hauts-de-Seine, qui serait fusionnés avec la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, dans Paris.
Pour moi, c’est clair. Notre département doit être défendu. Il est singulier, car il constitue une exception dans notre paysage de banlieue. Ilot de prospérité, de dynamisme économique, bassin exceptionnel d’emploi, d’entreprises, d’espaces verts, les Hauts-de-Seine, c’est un peu le Paris du XXIe siècle, que notre capitale, figée dans ses murs et son urbanisme, n’a pu réaliser. Ce bilan incroyable, pour qui se souvient de ce qu’était notre département dans les années 50, avant sa naissance, est dû à l’action de grands présidents du Conseil Général, comme Charles Pasqua.
Paris a l’habitude de rejeter hors de son périphérique ce dont elle ne veut pas. Nous étions la décharge, les terrains vagues, et même le site de ses jeux olympiques qu’elle ne voulut pas ! Nous avons bâti un territoire, valorisé des terres qui sont devenues parmi les plus recherchées (plus de 5000 €/m²). Aujourd’hui, tout peut être cassé, détruit au nom d’une politique gouvernementale qui recherche à tout prix l’économie, en recentralisant ou en cassant les dotations autrefois accordées aux collectivités au nom de l’aménagement du territoire. Pourtant, le département effectue un travail remarquable au meilleur coût. Et avec un endettement maîtrisé (150€/habitant, contre près de 1000 € en Seine-Saint-Denis).
Cette campagne des Départementales s’annonce comme un référendum, pour ou contre le département des Hauts-de-Seine. Pour moi, c’est pour. Et pour vous ?

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 07:41

Madame, Monsieur,
Nous nous présentons à vous, en vue de l’élection les 22 et 29 mars 2015, des deux Conseillers
Départementaux qui vont vous représenter au Conseil Général des Hauts-de-Seine, tout au long des 6 prochaines années, jusqu’en 2021.
Cette élection est une première. Pour la première fois, vous élirez deux Conseillers, un couple d’élus qui siègera ensemble au Conseil Général. Pour la première fois, le canton comprendra la quasi-totalité de Colombes, sans la Petite-Garenne et la plus grande partie des Vallées. Ce découpage est le fruit de la volonté du gouvernement. Il vise à conserver le nouveau canton de Colombes dans le giron socialiste en lui retirant quelques bureaux de vote « classés à Droite ».
Une première enfin, car on nous dit que ce sera la dernière fois que vous voterez pour élire vos représentants au Conseil Général, qui serait supprimé en 2021, au profit de la Région et de la future Métropole du Grand Paris.
Donc, deux Conseillers, un nouveau canton élargi et un seul mandat. Voilà pour le drôle de programme élaboré par le gouvernement.
Une chose essentielle : Nous, nous ne voulons pas que le département des Hauts-de-Seine disparaisse. Nous voulons protéger nos modes de vie, notre gestion des dépenses publiques, donc nos impôts, notre dynamisme économique, nos emplois, nos quartiers pavillonnaires, notre qualité de vie. Tout cela, c’est le travail de cinquante années. Ce sont les 50 ans que Conseil Général, créé par le Général de Gaulle, a consacré à notre territoire, pour qu’il devienne le « plus riche de France ». Et c’est notre fierté.
Et il n’est pas question que la Gauche nous retire le fruit de ce travail, de ces efforts, de cette politique en « bon père de famille ».
Les Socialistes veulent détruire le département pour prendre les bénéfices du 92 et les affecter aux dettes du 93.
Pour nous, c’est Non. Voilà le cœur de notre combat électoral aujourd’hui. Et il n’est pas question de céder.
Nous voulons aussi que notre campagne parle des questions qui vous intéressent, au quotidien. De ces problèmes qui sont toujours abordés en famille, entre amis, entre voisins, mais dont on ne vous parle presque jamais : l’insécurité qui augmente, la communautarisation qui désintègre nos quartiers, le cadre de vie qui se détériore, les impôts qui amputent notre budget familial. Bref, cette vie qui est toujours plus difficile et ces politiques qui ne changent pas.
Pourtant, il est temps. Grand temps que chacun dise ce qu’il pense : il faut que ça change !
Nous sommes là pour porter ce changement. Pour protéger nos modes de vie, respecter la laïcité, muscler nos forces de sécurité, réduire le train de vie des administrations publiques, baisser nos impôts, rediriger les budgets vers les classes moyennes, les quartiers pavillonnaires, faire de nos collèges des lieux d’excellence et de réussite.
Avec nous, c’est clair.
Nous ne supportons plus le communautarisme. Nous n’en pouvons plus de l’insécurité. Nous ne tolérons plus l’absence de propreté, notre cadre de vie qui se dégrade. Nous ne voulons plus de collèges infréquentables. Nous en avons assez de payer toujours plus d’impôt.
Avec nous, c’est clair. Nous n’aimons pas la confusion.
Ceux qui disent une chose et en font une autre. Pendant cette campagne, nous, nous engagerons.
Vous pouvez compter sur notre détermination.
Karin NIRONI BUTAYE et Denis BUTAYE

Nous sommes candidats à l'élection départementale
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 11:47

Notre ville se marie. Et Patrick Chaimovitch s’étonne que tout cela se passe en catimini.
L’élu écologiste s’interroge sur le caractère « démocratique » du nouvel établissement Public Intercommunal en gestation qui comprendra le noyau historique de l’agglomération Seine Défense, c'est-à-dire Puteaux et Courbevoie, avec en commun la puissance économique du 2e quartier d’affaires d’Europe, et dorénavant les communes de la Garenne et Bois-Colombes, avec Colombes…. Et Argenteuil ! Cette association est comme un trait sur la carte des Hauts-de-Seine, séparant le Nord du Sud du département. Et notre conseil municipal vient de voter son adhésion à ce nouvel ensemble. Argenteuil aussi. Restent Bois-Colombes et la Garenne-Colombes, pour que la naissance ait bien lieu. Quoi de plus démocratique que le vote des représentants municipaux ?
On pourrait néanmoins s’interroger. Pourquoi tant d’empressement ? Eh bien, le choix commence à presser, à cause de l’imminence de la création de la Métropole du Grand Paris (1er janvier 2016). C’est la loi qui oblige donc les communes à s’unir, parfois précipitamment. Parce qu’entre la commune et la Métropole, il y aura un échelon intermédiaire qui reprendra les contours territoriaux des anciennes agglomérations et qui les remplacerons : le fameux « Territoire ». Il aura toutes les apparences, les prérogatives (presque), l’administration, le budget, les ressources et les élus d’une agglomération classique… Mais ce sera un « Territoire ».
D’accord, Mais pourquoi associer notre ville à ces communes-là ? Pourquoi ce choix, plutôt qu’un autre ? Ici, Colombes et Argenteuil, communes pauvres, apportent leur démographie (près de 200 000 habitants, à elles deux) et les autres communes, leur recettes fiscales. La Garenne, Bois-Colombes, Courbevoie et Puteaux sont riches, mais pas assez peuplées pour atteindre seules le niveau requis par la loi, de 300000 habitants. Donc, voilà le deal : ressources contre population. La Gauche avait préféré tourner Colombes vers la « boucle Nord », c’est à dire Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Asnières et Bois-Colombes, pour ancrer notre commune dans son bassin social : du Petit-Colombes à Villeneuve, en passant par les Mourinoux, le Luth, etc… Nous aurions été le 93 du 92. Formidable programme.
La Droite fait le choix de l’efficacité économique sur une pertinence territoriale, peut-être moins évidente. Quoique. Avec la réunion des 3 Colombes, un territoire dans le Territoire pourrait bien se fédérer et constituer le nouveau noyau du Leadership de cet ensemble qui deviendrait alors un environnement tout à fait intéressant pour notre ville. Reste Argenteuil. Parions que cette commune, si vaste, si peuplée, si endettée et si différente des autres aura beaucoup de mal à trouver sa place dans ce nouvel ensemble.
La Gauche avait fait tout un ramdam de communication pour une agglo qui ne vit jamais l’ordre du jour du Conseil Municipal. Et la Droite, en l’espace d’un simple vote, engage notre ville dans l’aventure de l’agglomération. Colombes s’était toujours refusée à tout union, demeurant vielle fille, quand tout le monde autour d ‘elle, se mariait à tour de bras. Voilà bien la nouveauté : l’éternelle célibataire a trouvé chaussure à son pied ! Souhaitons le meilleur à ce jeune hymen : c’est le début d’une autre façon de gérer notre ville qui s’annonce. Le mariage suppose toujours des compromis entre époux…

Colombes : la carte et le territoire
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 14:49

En France, on a la maladie de la Mémoire. On commémore tout. On appose des plaques. On baptise des rues, avenues, boulevards. On érige des statues. On prononce des discours. On suit un calendrier annuel des commémorations officielles. On vote même des lois pour dire ce qu’il faut commémorer ou pas. Bref, on est les champions du monde de la Mémoire. Je pense qu’aucun autre pays ne nous arrive à la cheville en la matière. C’est tellement français. So French !

Aussi, à Colombes, la rue Gabriel Péri retrouve la rue d’Estienne d’Orves, le résistant communiste se joint au résistant fervent chrétien. Plus loin, Victorien Sardou, illustre inconnu, fut un artiste qui fit quelques séances de spiritisme avec l’impératrice Eugénie, mais dont le gouvernement du mari était combattu avec véhémence par le maître du nom de la rue d’à-côté : le non-moins méconnu Joseph Déville. Bref, dans toute la ville, ce sont des combats de rue, des rencontres, des surprises, entre baptisés selon les modes, les moments, les régimes. Tout cela dans un grand fatras mémoriel. Une fantaisie ? Pas vraiment. Cette hypermnésie correspond à la volonté d’enraciner nos convictions, nos « valeurs » dirions-nous aujourd’hui, sur notre territoire. De marquer nos quartiers du fer rouge de nos idées.

A Gennevilliers, par exemple, l’action résolue de notre cher député socialiste rejoint celle du maire communiste « new style ». Ce dernier se permet de rebaptiser son territoire en fonction de son idée de la commune : une place du 17 octobre 1961, avec commande publique à une artiste ; une plaque et une allée pour honorer Ben Barka. Il y avait déjà une rue Lénine ou Robespierre… Mais ça c’était le PCF d’avant. Maintenant le nouveau maire communiste a pris pleinement conscience de la transformation de sa ville. Désormais, il sera baptisé des rues, il sera inauguré des plaques, il sera organisé des commémorations selon l’histoire officielle algérienne, systématiquement orientée pour culpabiliser la France, alors que ces mêmes commémorations se déroulent sur notre territoire ! Certains quartiers, avec la complicité et l’encouragement d’élus de gauche, ne se reconnaissent donc plus français. Avec ces derniers reniements, voilà bien une évidence pour ceux qui en doutaient encore. Une dernière nouveauté : Alexis Bachelay rappelle sur son compte twitter « la Toussaint Rouge », c’est à dire le 1er jour de la Guerre d’Algérie, le 1er novembre 1954, Fête nationale là-bas, qui provoqua l’assassinat de sept Français, dont un garde-chasse et un couple d’enseignants… On n’avait encore jamais osé aller si loin dans le communautarisme !

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 12:03

Alexis Bachelay m’amuse quand il gesticule au parlement, à moitié frondeur, à moitié pro-Valls. Et me consterne à la fois, quand il fait un clientélisme qui s’appuie sur ses amis et sur le communautarisme le plus décomplexé.

Il fait preuve de « transparence » comme on dit aujourd’hui, en publiant la liste des récipiendaires de ses largesses. De quoi s’agit-il ? De l’argent des contribuables dont le député a la charge, dans le cadre de ce que l’on appelle « la réserve parlementaire », mais qui est en fait composée de crédits ministériels, donc des lignes de crédits publiques à discrétion des députés et sénateurs, mais aussi des ministres. Alexis Bachelay met donc en lignes ses bonnes œuvres payées par l’Etat (130 000 € tout de même !), et qu’y voit-on ?

Deux grands gagnants : les communautaires et les amis politiques. Pour les premiers, pas de surprise. On le savait très porté sur la chose. On le voit partout où l’on brandit des drapeaux algériens et des drapeaux palestiniens. Ainsi « Action en faveur des enfants gazaouis et de la scolarisation » : 20000 €, dont 5000 € pour l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) dont le président se félicitait de la manifestation du 23 juillet dernier anti-Israël, avec… Alexis Bachelay en vue dans le cortège, qui paradait devant les télés. Donc un prêté pour un rendu. Tout est à l’avenant : Soulajah for Arts : Documentaire « Les marches de la liberté » 4000 €. Qu’est-ce donc que ce documentaire ? Un drôle de raccourci historique qui entend mettre en miroir l’Amérique de Martin Luther King et la ségrégation raciale des Noirs, avec la marche des Beurs en France… Comme si les immigrés étaient comme ces descendants d’esclaves interdits de bus, dans la France des années 1980… Triste de nous voir comme ça. En plus, la réalisatrice a fait appel à un financement participatif qui a obtenu plus de 120 % du financement. Donc 4000 € indécents pour la stigmatisation de notre pays et inutiles quant au besoin réél du projet.

Et les amis ? Ils ne sont pas oubliés. 3000 € pour la Compagnie Umbral, par exemple. C’est du théâtre. Oui, mais pas que. C’est surtout l’association dirigée (non sans talent d’ailleurs) par un militant politique très actif, grand copain de notre député et de l’ancien maire. Et ça c’est pas correct. Quand on est élu, on se doit de faire preuve d’un certain sens de l’intérêt général. Aider aux travaux d'une école, d'une crèche, d'une médiathèque, etc.. Les besoins ne manquent pas.

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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 12:57

Une information parfaitement passée à la trappe par la presse. Mais pas ignorée des réseaux sociaux. La colistière de Philippe Sarre, la sénatrice et conseillère municipale de Colombes PCF Brigitte Gonthier-Maurin, reconnue coupable d'avoir occupé un emploi fictif, a été condamnée à dix mois de prison, avec sursis.
12 condamnations, dont celle de la CGT et du journal l'Humanité, ont été prononcées par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des détournements de fonds de la caisse centrale des activités sociales (CCAS), le puissant comité d'entreprise d'EDF-GDF. Notre conseillère municipal de Colombes, élue sur la liste de Philippe Sarre, Brigitte Gonthier-Maurin, a été reconnue coupable d'avoir occupé un emploi fictif payé par la CCAS d’EDF, où elle était censée travailler alors qu'elle exerçait ses activités à la fédération du Parti Communiste des Hauts-de-Seine. Cette condamnation fera peut-être l’objet d’un appel.
En attendant, la dignité et le respect des Colombiens devraient pousser naturellement notre élue colombienne à prendre ses responsabilités et à en tirer les conséquences qui s’imposent : elle doit démissionner. On se rappellera aussi que Philippe Sarre, prévoyant, avait demandé à ses colistiers, lors de la campagne des municipales, de signer une charte éthique, lisible sur son programme, qui annonçait dans son paragraphe « engagement de respect » : « Je fais preuve de probité »…
Maintenant, il faut passer de la parole aux actes, Monsieur Sarre. Ferez-vous ce que vous disiez pendant la campagne ?

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 10:47
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 15:20

    Ils ont perdu les Municipales. Les Européennes. François Hollande plafonne à 13/15% dans les sondages. Manuel Valls chute. Le PS est divisé, jugé pire que le FN dans les sondages. A priori, rien ne pourrait leur assurer une future victoire électorale dans ces conditions, par exemple à l’occasion des départementales (en mars 2015) l’année prochaine.
Et pourtant… Prenons une loi qui instaure une division par deux du nombre des cantons (pas des élus), un redécoupage rendu dès lors indispensable et un bon coup de ciseau dans la carte des bureaux de vote de Colombes, et le miracle semble pouvoir se produire. Mais au détriment -  quel hasard ! - de l'UMP (ex Canton Sud) et... du Parti Communiste (ex Canton Nord-Est) !
Regardons les deux cartes (issues du blog d’Alexandre Laignel). La première montre le découpage du nouveau canton qui comprend 85% du territoire de la commune, qui vient remplacer les trois anciens cantons (Sud, Nord-Est et Nord-Oues) et présente la particularité - l’originalité - de tailler dans les bureaux de vote préexistants. Je m’explique, des bureaux ont été découpés pour être séparés en deux : une partie votera pour le nouveau canton de Colombes et l’autre pour le nouveau canton de Bois-Colombes-La Garenne… Je m’attends à de belles surprises au moment du vote pour les électeurs qui n’auraient pas suivi… Donc, aujourd’hui, une nouvelle carte redessinée avec de nouveaux bureaux. Vous recevrez donc une carte d’électeur… Soyez attentif à vérifier votre affectation éventuelle à un de ces nouveaux bureaux !
Deuxième carte, celle des résultats de l’élection municipale. Qu’y voit-on ? Que tous les bureaux de vote sortis du nouveau canton par le redécoupage socialiste, sont - ô surprise ! – de la belle couleur bleue, c'est-à-dire de droite. Eh oui, il fallait y penser. Pour gagner, les socialistes ont retiré du canton quelques 8 bureaux votant à droite, soit quelques milliers de précieuses voix. Imparable ? On verra. Il est souvent dit que les tripatouilleurs de loi électorale doivent s’attendre à être défaits dans les urnes… 

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 10:12

Je bondis de ma banquette de métro ce matin en lisant les nouvelles du jour. Le « nouveau » gouvernement Valls ? L’arrivée d’un banquier à Bercy ? Hollande qui joue son quinquennat sur un – ultime ? – coup de poker ?
Non. Pire. Je lis qu’un député socialiste, vice-président de la commission des finances, a annoncé que, selon ses prévisions, le taux du déficit de la France sera à la fin 2014 égal ou presque à celui de la fin 2013 : 4.3%.
Alors là, c’est le pompon. Tous ces efforts supportés par les ménages, ce matraquage fiscal, ces coupes budgétaires, ces réductions de crédits, tout ça pour en arriver là ! Cela ne change rien ou pire, les choses s’aggravent même ! On se retrouvera, à la fin de l’année, avec un trou dans les comptes équivalant à celui de l’année dernière, mais avec en plus, une dette qui atteindra les 100 % de nos revenus, soit 2000 milliards ! Je comprends mieux les raisons des départs des uns et des autres de ce gouvernement. Le bateau coule et c’est de pire en pire. Quelle calamité que cette politique socialiste quand elle s’acharne à ne pas regarder la réalité en face ! Quelle irresponsabilité de ne pas prendre la mesure de ce qu’est l’argent public, c’est à dire quelque chose de sacré, dans le sens où il représente une contribution des citoyens, un outil de liberté pour notre pays, un investissement pour le futur. Là, on dilapide, on emprunte sans espoir de rembourser. On joue avec la dette. L’argent facile. Obtenu sur la garantie que notre pays - ou notre commune, j'y viens - ne fera jamais défaut. Et surtout sur l’hypothèse, le mythe, de taux d’intérêts qui resteraient très faibles. Et on fait peser sur la génération suivante le poids des dépenses actuelles. En gros, on se moque de l’argent public. On se moque des contribuables. On se moque des Français.
A Colombes, l’équipe de Philippe Sarre faisait pareil à son niveau. Un exemple : en 2013, la dette des Colombiens s’élevait à 195 220 897,50 €. 195 millions. En 2008, elle plafonnait à 105910935,45 €. 105 millions. Elle a quasi doublé pendant la mandature socialiste. Alors que les ressources du budget municipal (nos impôts entre autres) n’augmentaient que de 21 % environ. Aujourd’hui, notre dette a dépassé nos ressources (moins de 164 millions). Aucun banquier ne prêterait à un particulier, ni à une entreprise avec de tels chiffres ! Pour quel résultat ? Rien, ou presque. Scandaleux. Inadmissible. Irresponsable. S’il y a un marqueur qui différencie la droite de la gauche, c’est bien celui-ci : la gauche jette l’argent public par les fenêtres.

 

 

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 12:02

Sans-titre-copie-1.jpgAutant répondre tout de suite : oui.
Les vraies questions sont les suivantes : pourquoi et comment allons-nous faire pour nous en sortir ?
Pourquoi ? Parce que Colombes est une ville "voulue" pauvre. C’est à dire aux faibles ressources. Peu de grandes entreprises, avant la fin de la taxe professionnelle. Peu de revenus issus des taxes d’habitation et foncières, comparativement à nos voisins lagarennois et bois-colombiens. Ainsi, les Colombiens ne sont imposables qu’à 61% en proportion du nombre de foyers fiscaux, quand à La Garenne, c’est 77% et 72% à Bois-Colombes. Ce déséquilibre n’a fait que s’aggraver. Il est dû à un choix politique proprement colombien qui a voulu privilégier la distribution (la demande) au détriment de la croissance des ressources (l’offre). Bien socialiste. Depuis une bonne centaine d'années. A tel point que la Garenne et Bois-Colombes ont voulu se séparer de cette mère si impécunieuse. Et autre inconvénient : notre budget est devenu complètement dépendant - au sens de drogué - des subsides que veut bien nous octroyer l’Etat. C’est à dire de moins en moins chaque année. Les Socialistes comptent toujours sur l'Etat pour couvrir les dépenses. Sauf qu'aujourd'hui, les caisses sont vides. Celles de l'Etat et de la Commune. Notre marge de manœuvre se trouve totalement réduite. Pour ainsi dire, nulle.
Comment pouvons-nous sortir de cette impasse ?
Tout n’est cependant pas perdu. Pour s’en sortir, il faudra faire le choix du courage, de la volonté. Changer de cap. En premier lieu, nous devons augmenter le nombre de Colombiens contributeurs. Donc créer les conditions d’arrivée de nouveaux venus au pouvoir d’achat élevé. Nos atouts existent. La zone pavillonnaire en est un. Valorisons cet immense jardin dans les Hauts-de-Seine pour en faire un lieu encore plus attractif. Et surtout prenons garde à ne pas l’abimer, mais bien à la valoriser (voirie, espaces verts, etc..). Cette politique prendra du temps. Il faut en avoir conscience. Mais elle sera bénéfique pour notre ville sur le long terme. En second lieu, nos quartiers Nord. Plus d’accessions et moins de logements sociaux. Comment ? En ajoutant des logements en accession dans les zones où le taux de HLM dépasse les 50, 60 %. Ce sera plus de mixité et mois de ghettoïsation. Enfin, ne passons pas à côté de la démographie. Notre ville compte 85000 habitants. Il faudra bien que nous augmentions notre population pour élever nos ressources. Moins de cent mille, c’est entendu. Mais pas beaucoup moins. D’autant que seules les grandes villes auront bientôt voix au chapitre dans les différentes structures supra municipales qui vont voir le jour. Et on a tout intérêt à y être fortement entendu.
Enfin, le choix de la baisse drastique des dépenses municipales de fonctionnement est indispensable pour regagner des marges de manœuvre. Il y aura des services publics à repenser. Des politiques publiques à revoir. Des biens municipaux à céder. Tout cela n’est pas tabou. A la maison, nous nous serrons bien la ceinture pour boucler notre budget familial !

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