Le rassemblement du samedi 26 novembre a été une belle mascarade davantage destinée à la presse qu’aux habitants. Le Maire a réuni la section socialiste et les sympathisants de gauche pour faire masse sur la Place Aragon, et délivrer un message aux journalistes : le gouvernement réduit les moyens de la police - en pleine crise sociale par dessus le marché ! - et c’est pour cela que l’insécurité se durcit, prospère, que les délinquants sortent des armes automatiques et que des fusillades ont lieu. Il fait distribuer des tracts virils, donne des interviews à la chaine, dans lesquels il jure ses grands dieux son envie de se battre contre l'insécurité. En réalité, il profite de la lumière médiatique pour provoquer M Guéant et faire un peu de buzz sur le dos de la souffrance des Colombiens. En fait, il s’agit surtout pour le Maire de se dédouaner de toute responsabilité et de se placer dans la campagne nationale en interpellant directement le ministre de l’Intérieur. Les faits, les annonces, les tracts, les manifestations sont instrumentalisés au service de sa campagne personnelle au sein de l’équipe - pléthorique - de M Hollande. Philippe Sarre se sert de ces événements pour faire du bruit, exister auprès du candidat du PS, en vue d’un strapontin ministériel éventuel. Il en fait des tonnes pour attirer la lumière à lui. Alors que son laxisme et son immobilisme ont permis à la racaille de se sentir les coudées franches depuis son élection. Ecœurant.