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Le Racing-Métro 92

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 18:48

rsaintdenisLe projet présenté par la municipalité s’appuie sur deux principes : la chasse aux voitures (obsessionnelle) et l’insertion dans un projet plus global de rénovation du centre-ville. Avec une démarche, dite de démocratie participative.
D’abord un mot sur le contexte. La rue Saint-Denis est le poumon commercial, peut-être, mais surtout le cœur identitaire de notre ville. Elle dégage une charge quasi-sacrée. Attention donc à ceux qui s’aventurent à vouloir la transformer.  Ensuite, chassons rapidement un phantasme, une nostalgie : son caractère commercial n’est plus excellent (l’a-t-il déjà été ?) La rue est aujourd’hui sur le déclin : banques, opticiens, coiffeurs, etc... Or, le caractère de la rue Saint-Denis, donc du centre-ville, est déterminé par son niveau commercial. Je dirais même qu’il lui est consubstantiel. S’il s’écroule, c’est tout le centre qui en pâtit, voire toute la ville. L’enjeu est donc essentiel. Donc, l’objet de la piétonisation ne doit pas être de chasser les voitures, mais bien de dynamiser – ressusciter ? - le tissu commercial. Une logique très différente du projet actuel.
Il faut donc partir sur l’idée que l’on se fait du commerce en centre-ville. Pour moi : qualité et proximité. Cela suppose des conditions pour l’attirer, le garder et le favoriser. De quoi ce type de commerce a besoin ? Voilà la vraie question. Je pense qu’il lui faut simplement des clients… Donc de l’attractivité. Un seul mot, mais beaucoup d’efforts, et surtout une politique solide. Et ça, la municipalité actuelle n’en a aucune idée. C’est pas son truc, les commerçants. Les PDC, les pédibus, agenda 21 et autres fadaises, oui. Mais une véritable politique de dynamisation commerciale du centre-ville, non. Un exemple ? L’installation des restos du cœur devant l’entrée de la rue Saint-Denis. Un autre ? La place Rhin et Danube : aberration commerciale, et aussi architecturale. Encore ? L’absence de sécurité dans le centre-ville (manque de caméras, de policiers municipaux, etc..) Les commerçants pour la municipalité sont des enquiquineurs poujadistes, qu’ils séparent de la population lors des réunions, comme des pestiférés qui ne doivent surtout pas contaminer les bonnes gens. D’ailleurs, pour le maire qui sa targue de démocratie participative, la « concertation » ne durera que deux mois. Et sera tranchée par…un sondage Ipsos. Plus démocratique qu’un référendum, paraît-il ! Etrange conception de la démocratie. Et surtout peur de la réaction des Colombiens.
Le pari est risqué pour notre rue Saint-Denis, très fragile. A Argenteuil, une rue piétonne a été rouverte à la circulation en 2005. Pourquoi ? Les commerçants se sont enfuis. Insécurité, baisse de la clientèle, etc.. Si la perte d’attractivité commerciale est rapide, la dynamisation du réseau commercial repose sur une construction longue et sur-mesure. Plus facile de détruire que de bâtir. Alors, réfléchissons bien et pas de précipitation.
Quelle alternative proposée ? Nous verrons cela dans un prochain billet. Le sujet est vaste. Il mérite bien une large place.

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 13:24

p_352_091124105553_200.jpgParlons intercommunalité. Le projet actuel de Philippe Sarre - la Grande Boucle Nord - ne correspond en rien aux besoins de Colombes et des Colombiens. Et encore moins à ceux des habitants des autres communes envisagées. Quel avenir pour ce monstre qu’il entend enfanter ? Tros gros, trop informe. Un machin glouton en fiscalité, en frais de fonctionnement, qui viendra s’immiscer entre les communes et le département pour créer une couche supplémentaire, sans véritables plus-values pour les habitants. Il y aura un nouveau palais à créer : un hôtel de communauté. Il y aura de nouveaux agents publics, de nouveaux véhicules, de nouveaux services administratifs, de larges indemnités pour les heureux élus. Mais pour les Colombiens ?

Le rapport d'un sénateur affirme : "La création d'un EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) s'accompagne de coûts fixes importants liés aux indemnités fonctionnelles des délégués, à l'installation d'une administration intercommunale, à l'acquisition ou à la location de locaux, à l'organisation de services fonctionnels indispensables et souvent à une politique de communication. Ces coûts fixes à eux seuls semblent aujourd'hui capables de gommer les éventuelles économies d'échelle. Une étude approfondie devrait montrer l'évolution des dépenses de fonctionnement dans le budget des EPCI. Aux yeux des experts, il ne fait guère de doute que l'intercommunalité représente une charge nette supportée par le contribuable." Que va-t-on faire dans cette galère ?

Eh bien, il y a loi. Celle qui oblige les communes à s’unir avant 2014 : la fameuse réforme territoriale. Alors, on n’a pas le choix : il faut s’allier ! Mais, de grâce, faisons plus simple que le mastodonte de la Boucle Nord.

Recherchons l’union de notre ville avec les communes de Bois-Colombes et de la Garenne-Colombes. Sous quelle forme ? En une communauté de communes, à fiscalité propre, c’est à dire sans mise en commun de l’équivalent de la taxe professionnelle des 3 communes. Et parlons des projets à mener en commun, que nous pourrons faire plus gros ensemble, sans administration nouvelle, ni centre administratif complémentaire. Une communauté sous le signe du partenariat, tournée vers la prospérité, et non vers la précarité comme l’envisageait celle de la Boucle Nord.

Et cerise sur le gâteau, avec une belle légitimé historique !

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 21:11

Je vous souhaite à toutes et tous, une belle année 2011.

Pour notre ville, il faudra s’armer de patience pour ceux qui souffrent de voir nos finances municipales fondre, nos impôts augmenter, nos rues rester sales, nos bâtiments publics se délabrer - je pense aux écoles, par exemple -, nos quartiers se communautariser…

Il vous faudra aussi faire preuve d’une bonne dose d’humour pour faire passer le financement à coups de millions d’euros, de mesures totalement stériles comme les agendas 21, les intercommunalités, les PDC, etc…

Il vous sera également demandé de bien rester zen à la perspective de voir votre commune perdre encore de sa capacité d’attraction avec le départ effectif de grandes entreprises en 2012, puis le Racing en 2013, sources essentielles d’activités et de vie pour notre ville, tout en augmentant son contingent de logements sociaux destinés à conforter la clientèle électorale de la municipalité.

Enfin, une petite dose d’espoir pour ceux qui, comme moi, pensent qu’il n’est jamais trop tard : une élection aura lieu en mars prochain. Il s’agit de l’élection de votre représentant au Conseil Général des Hauts-de-Seine. Elle ne concerne qu’un seul des trois cantons de la ville : le Nord-Ouest, regroupant le Plateau, le Petit-Colombes et les Grèves et débordant, un peu, sur le Centre-ville, Europe et la Petite-Garenne. Pour l’instant, le mandat est occupé par le successeur de Philippe Sarre et le canton est à gauche depuis qu’il existe.

Je me présente à cette élection pour imprimer un changement profond à ce quartier délaissé, abandonné, ghettoïsé. Il n’est pas acceptable de laisser se former, dans notre ville, des ilots de pauvreté, de chômage, d'échec scolaire, de violence, de trafics, de communautarisme. Je pense que l’on peut apporter une réponse déterminée, républicaine, à ces défis posés à notre société. Gaulliste, pour moi, cela ne veut pas dire « mou du genou » face à l’exigence d’intégration, d’assimilation, de respect des lois et des valeurs de la France. Gaulliste, c’est être fier de notre pays, de notre histoire.

C’est cette énergie, cette volonté de défendre ces principes, non négociables, que je veux porter avec vous.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 09:26

Sans-titre-1-copie-copie-5.jpgELLIOTT – 12 ans – né le 27 janvier 1998 – 1m55
a disparu depuis samedi 1er janvier 2011 à 19H30
Il est habillé avec un manteau de marque « Aigle » Bleu marine avec aux poignées et dans le dos une bande réfléchissante, il porte un jean bleu coupe slim, une écharpe de coton blanche, un sweat à capuche bleu marine, des chaussures en cuir noir « feyue ».
Si vous le voyez, MERCI de contacter ses parents qui sont très inquiets.

 

Elliott a été retrouvé par ses parents. Merci à tous.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 12:25

Un périmètre d’étude avait été voté, il y a déjà quelques années… Il portait sur un territoire étendu entre la rue Colbert et le boulevard Charles de Gaulle. Pour envisager le réaménagement de la façade du boulevard, devenue pressante avec l’arrivée du tramway fin 2012. C'est le dernier aménagement à opérer pour finaliser le boulevard.
Le périmètre, large à ses débuts, s’est réduit au fur et à mesure des années, et il faut le souligner, à la suite de l’organisation en association des riverains concernés : « les petits toits ». J’ai déjà évoqué cette association, qui à l’époque recueillait les faveurs de l’opposition, celle-là même qui, aujourd’hui, devenue majorité municipale, se charge de porter le projet…
Sans-titre-1-copie-copie-4.jpgLa réunion d’hier soir à Henri Martin a permis de présenter le travail d’un cabinet d’étude portant sur un projet de préfiguration d’aménagement du périmètre. Première constatation : le périmètre d’étude est en train de glisser de l’étude simple à l’aménagement. On aurait pu, au cours de l’étude, écarter encore d’autres terrains et définir une zone plus restreinte. Non, l’ensemble de la zone d’étude sera aménagée. Attention, des ZAC en vue ! Le calendrier ? 2013- 2020. Avec des logements, des activités, services publics (gymnase, école, parking, tiens maintenant on en veut bien ?...) répartis sur les sept ilots de la zone. Très bien. Les hauteurs ? Pour l’heure, c’est pas fixé… A surveiller. Quel type de logements ? C’est pas décidé. Mais il est annoncé pas plus de 35% de logements sociaux. C’est déjà beaucoup pour un quartier déjà très pourvu. A suivre de près.
Mais le point qui intéressait le plus les participants à la réunion, c’était pas le futur, mais le présent. Et là, j’avoue que je les comprends ! Certains réclamaient plus de concertation, d’attention aux situations individuelles, demandaient comment la préemption de leur logement aurait lieu, ou bien pour un autre qui venait d’acquérir son appartement, avec un crédit de vingt années, pourquoi, alors qu’il se trouve dans le périmètre, on ne lui a rien dit… et qu’au service de l’urbanisme, on lui annonce que son immeuble sera bientôt détruit… Autant de situations graves qui placent les propriétaires et occupants des logements concernés (plusieurs dizaines) dans une incertitude douloureuse.
On aurait pu imaginer les choses autrement. A l’époque ce sujet avait fait débat au sein de la majorité de Nicole GOUETA. On peut aménager sans préemptions, expropriations et ZAC. C’est à dire, sans imposer par la force publique, un territoire d’exception juridique où la commune est toute puissante face aux particuliers. On peut aménager, comme on l’a fait pour le « Village » au centre-ville, en imposant un plan d’aménagement aux opérateurs-promoteurs privés, en détaillant les activités, services que l’on souhaite, laissant l’aménageur se mettre en contact direct avec les propriétaires pour procéder à l’achat de chacune des parcelles, une à une, par une négociation libre. Pas de ZAC démesurée. Pas de spoliation des biens. Pas d’intermédiaire public. Beaucoup d’efficacité et d’équité. Les règles du jeu ne sont pas faussées par la substitution de la commune au marché. Pour le bénéfice des propriétaires vendeurs et du bien général. Mais pour cela, il faut réfléchir à l’aménagement sans ZAC. Très difficile aujourd’hui, alors même que cet outil d’urbanisme n’aurait jamais dû sortir de son caractère exceptionnel. Il faut sortir de la logique de la ZAC qui sacrifie la dimension humaine de l’aménagement. Dans son approche et sa dimension. Parce que là, ce sont les habitants de la zone (plus de 2,5 hectares) qui trinquent.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 10:22

La municipalité a commis une de ses plus belles bourdes avec ce plan saugrenu. Voilà comment on se prend les pieds dans le tapis ! Mal ficelé, mal concerté, mal envisagé, mal réfléchi, ce plan résume tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de création et de mise en œuvre d’une mesure publique. Le Maire semble avoir perdu la main….
sens-interdit_designaxl_suite-copie.jpgReprenons. Le PDC part d’une volonté idéologique : lutter contre la voiture en ville. Il s’appuie sur l’agenda 21, vite déclaré bénéfique pour notre ville, alors que son apparence sympathique s’efface peu à peu devant la réalité de ses absurdités de machine à gaz dispendieuse. Attention, Combiennes et Colombiens, l’agenda 21 servira encore de prétexte pour justifier de la mise en place d’autres plans aussi coquasses que le PDC : je pense par exemple au gros morceau que sera le PLU… (D’ailleurs un PLU bien en retard, alors que le gouvernement réfléchit à dissoudre les plans d’urbanisation municipaux dans les documents intercommunaux…).
Revenons à notre PDC. Les bases : chasser les véhicules des quartiers pour les pousser vers les « axes structurants » (à savoir : départementaux, pour la plupart, comme l’avenue Henri Barbusse, rue du bournard, Valmy, Gabriel Péri, etc..). Bouchons, pollution et nuisances sonores en perspectives pour les riverains de ces axes.
Comment repousser les voitures ? En instaurant un stationnement figé qui réduit le nombre de places ; En augmentant le nombre de stationnements payants jusqu’à 2300 places (392 aujourd’hui, contrairement aux 1000 que je vous avais annoncées récemment), soit 83% d’augmentation ! ; Et en instaurant de nouveaux sens de circulation afin de dissuader les automobilistes de contourner les fameux grands axes.
Quelle conséquence ? Franchement, à part une joyeuse pagaille, il n’y aura pas grand impact sur le nombre de voitures dans notre ville… Mais, de nombreuses nuisances pour les automobilistes colombiens ! Tout ça pour alimenter une idéologie pseudo écolo. Avec le risque de repousser surtout les ménages aisés qui auraient bien voulu rejoindre notre ville pour s’y installer…avec leur voiture !

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 20:19

La municipalité a créé une belle pagaille… Sous prétexte de rendre service aux enfants, elle a inventé un nouveau menu pour les élèves de Colombes. Un menu sans porc, ca existait déjà, mais maintenant, c’est un menu végétarien en plus null(pour éviter des ingrédients qui ne seraient pas halal !… Durant la phase d’introduction de ce nouveau menu, il a fallu prévoir des centaines de repas en plus afin de palier un éventuel manque. Et aujourd’hui, des cartons de différentes couleurs selon le type de repas sont distribués aux enfants afin de distinguer les enfants en fonction de leur type de repas. La FCPE de cette même école (Ambroise Paré) préconise même des repas halal pour tous afin de remédier à la complexité engendrée par le nouveau système. Ailleurs, une enfant de 8 ans ne suivrait plus les cours de natation pour ne pas avoir à se dénuder devant les autres… Et au lycée Guy de Maupassant, certains professeurs manquent des jours de cours, avec la bénédiction d’une autre association de parents d’élèves, correspondant aux fêtes musulmanes, sans rattrapage possible. Cette fois, la coupe est pleine. La laïcité doit être appliquée dans les écoles de la République, et ne pas céder face aux revendications communautaristes.

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 10:08

Je recherche pour la prochaine campagne électorale, une suppléante.
 
referencement-la-nouvelle-star.jpgIl faut changer les règles pour ne pas toujours voir les mêmes têtes, ressortir toujours les mêmes idées à chaque élection, et finalement n’avoir plus rien à apporter à nos concitoyens.
 
Donc, je lance un appel pour un grand casting politique.

 
Si vous êtes nouvelle en politique, si vous avez la volonté de faire valoir vos idées, si vous pensez que votre ville vaut plus qu’un parti, si vous êtes gaulliste et fière de l’être, si vous voulez changer votre quartier parce qu’il est devenu invivable, si vous êtes capable de regarder derrière la façade des choses, si vous voulez apporter à la collectivité et vous ouvrir aux autres, si vous avez la niaque et des convictions en acier trempé, si vous êtes prête à vous battre pour vous faire entendre, sans rien attendre en retour …
 
Alors, vous pourriez devenir candidate, avec moi, aux élections cantonales des 6 et 13 mars prochains à Colombes (canton Nord-Ouest) !
 
N’hésitez pas : envoyez-moi vite votre CV et votre lettre de motivation : denis.butaye@laposte.net.

Fin de la sélection au 1er décembre 2010.


Conditions à remplir :

Les candidats et leur remplaçant doivent remplir les conditions d’éligibilité fixées par les articles L. 45, L. 194 à L. 204

 

Éligibilité
Pour être éligible au mandat de conseiller général, il faut :
- Avoir 18 ans révolus, soit au plus tard le 8 mars 2008 à minuit (art. L. 194, premier alinéa) ;
- Avoir la qualité d’électeur (art. L. 194, deuxième alinéa), c’est-à-dire soit figurer sur une liste électorale, soit remplir les conditions pour y figurer ;
- Être domicilié dans le département ou y être inscrit au rôle d’une des contributions directes au 1er janvier 2008, ou justifier devoir y être inscrit à cette date, ou avoir hérité depuis cette date d’une propriété foncière dans le département (art. L. 194, deuxième alinéa). Seule l’inscription personnelle au rôle des contributions directes d’une commune du département (taxes foncières, taxe d’habitation, taxe professionnelle, impôt sur le revenu, etc.) ou le droit personnel à y figurer est à considérer. (…)

La qualité d’électeur s’apprécie au regard de l’article L. 2 qui précise que sont électeurs les Françaises et Français, jouissant de leurs droits civils et politiques et n'étant dans aucun cas d’incapacité prévu par la loi.
Les conditions d’éligibilité s’apprécient par rapport à la date du premier tour de scrutin. En conséquence, l’âge minimum doit avoir été atteint et les inéligibilités doivent avoir cessé au plus tard le 8 mars 2008 à minuit.


Inéligibilités tenant à la personne
Ne peuvent être élus :
- les personnes privées de leur droit de vote (art. L. 6 et L. 7) ou d’éligibilité par suite d’une décision judiciaire en application des lois qui autorisent cette privation (art. L. 199) ;
- les personnes placées sous curatelle ou sous tutelle (art. L. 200) ;
- les personnes qui ne justifient pas avoir satisfait aux obligations concernant le service national (art. L. 45) ;
- les personnes déclarées inéligibles au mandat de conseiller général par le juge de l’élection pour non respect de la législation sur les comptes de campagne dans l’année qui suit la décision devenue définitive du juge (art. L. 197) ;
- les conseillers généraux ayant refusé de remplir une des fonctions qui leur sont dévolues par les lois sans excuse valable et déclarés démissionnaires d’office par application de l’article
L. 3121-4 du CGCT dans l’année qui suit la notification de cette décision (art. L. 204) ;
- pendant un an à compter de la décision constatant l’inéligibilité, le président de conseil général, le conseiller général titulaire d’une délégation de signature du président du conseil général qui n’a pas déposé la déclaration de situation patrimoniale à laquelle il était tenu en application de la loi du 11 mars 1988 (art. L. 195, dernier alinéa ou LO 461).


Inéligibilités relatives aux fonctions exercées
Le code électoral fixe la liste des personnes inéligibles au mandat de conseiller général, en raison de l’exercice de fonctions susceptibles d’influencer les électeurs (cf. annexe 2 –inéligibilités professionnelles au mandat de conseiller général d’un département).


Conditions liées à la candidature
- Le candidat et son remplaçant doivent être de sexe différent (art. L. 210-1) ;

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 20:16

Mardi soir avait lieu la réunion mensuelle du conseil de quartier. A l’ordre du jour, les habituelles approbations des comptes-rendus des conseils antérieurs. Ceux-ci sont écrits par l'administration - ça c'est normal - qui ne retient que la "bonne parole" des élus de la municipalité et les interventions de ses agents. Donc incomplets, pour ne pas dire plus. Alors, évidemment, cela n’a pas été sans poser sans un certain nombre de questions, tant les sujets abordés traitaient des problèmes aux enjeux fondamentaux. Jugez plutôt : la piétonisation de la Rue Saint-Denis et le Plan de Déplacement Urbain.
parcmetre.jpgPour le premier sujet, il a été souligné la confusion dans laquelle se trouvait la municipalité qui tantôt avec le Maire affichait une volonté nette de rendre la rue Saint-Denis piétonne de façon permanente, et, d’autre part, avec le 1er adjoint, montrait un embarras et une retenue qui confinaient à la remise en cause du projet, avec des questions lancinantes comme : piétonisation permanente, ou pas ; sur quelle tronçon de la rue, etc.. Il faudrait clarifier la position de la Commune : la piétonisation inquiète les commerçants (73% d’entre eux sont contre), alors mieux vaut ne pas embrouiller le message.
Le PDC. Ce plan, par sa nature complexe et « épaisse », ne suscite encore que peu d’interrogations. Il est pourtant essentiel pour les déplacements quotidiens des Colombiens. Essayons d’y voir clair. Quelle est l’intention, l’objectif de ce plan ? Un postulat idéologique : chasser la voiture de notre ville. Un peu fort, non ? Sous des aspects compliqués, la stratégie est claire : dégager la voiture des quartiers résidentiels pour la pousser sur les grands axes, dits structurants (comme Valmy, Gabriel Péri, Henri Barbusse, par exemple) ; lutter contre la voiture, c’est aussi multiplier par deux, et plus, le nombre de stationnements payants (de 1000 à 2300 places) en centre-ville et autour des gares (une carte de résident sera disponible) et retirer du stationnement dans les rues, en « fixant » les places d’un côté ou de l’autre. Un sacré foutoir en perspective ! Embouteillages sur les grands axes le matin, et des tours et des tours pour rentrer chez soi le soir en évitant les pièges à sens interdit ! Et les Colombiens vont se sentir persécutés, quand ils auront l’outrecuidance d’estimer qu’ils ont choisi notre ville, parce que justement, elle offrait la possibilité, devenue rare en région parisienne, de posséder une voiture. L’enjeu dépasse aussi le débat pour ou contre la voiture. Il s’agit de définir quelle est la ville que nous voulons demain. Je pense que la voie choisie par la municipalité mène à l’appauvrissement de Colombes et des Colombiens. Refuser la circulation, l’entraver et pourchasser les automobilistes, c’est une politique de régression économique, dans un environnement de compétition municipale, féroce, pour attirer les populations à fort pouvoir d’achat, à hauts revenus et donc largement imposées. Pareil pour les entreprises qui voudrait s’installer chez nous. Installer ce PDC, c’est retirer encore des opportunités de développement à notre ville.

En fin de conseil, les sujets « divers » sont abordés. Pour ma part, j’ai voulu que soient exposés les problèmes suivants : l’insécurité récurrente (trafics de drogue, regroupements, alcoolisation, etc..) , rue de l’indépendance entre la Poste et la Gare qui prend chaque jour des proportions de plus en plus fortes ; la présence choquante des restos du Cœur devant la gare deux soirs par semaine ; et le combat des riverains de la rue de la Fraternité pour la sauvegarde du pavillon (« la vieille dame », comme ils l’appellent sur leurs tracts) qui fait l’angle avec le boulevard de Valmy. Ces questions devront faire l’objet d’une réponse de la municipalité lors du prochain conseil de novembre. On l'attend de pied ferme.

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 18:30

A Colombes, comme ailleurs, les lycéens bloquent leur établissement. Pourquoi ? Manipulation ? Flemmardise ? Engagement politique ? Convaincus de lutter contre une réforme des retraites injuste ? Jeunes donc gauchistes ?
Tout cela est un peu curieux… Regardons de plus près.
untitled-copie-1.jpgIl y a bien sûr quelques meneurs syndiqués… Il y a bien sûr ceux qui espèrent rester chez eux jusqu’aux prochaines vacances, dans seulement une semaine… Mais les autres ? Victimes des bloqueurs ? Comment cela se décide un blocage ? Et qui l’exécute ? Théoriquement, c’est durant une AG (Assemblée générale) que se vote un blocage. Qui est convié ? Tout le lycée. Bien. Mais qui vient ? En fait, seuls les adeptes du blocage et les curieux. Ah bon, mais alors est-ce vraiment l’expression d’une majorité ? Sûrement pas. Je sais, c’est assez curieux de voir des grévistes mineurs mimant les étudiants et calquant leurs procédés sur des établissements de second cycle. Et évidemment seuls les syndiqués mettent en œuvre les soi-disant décisions prises en AG, autoproclamée souveraine. Et l’immense masse silencieuse ? On s’en passe. Et les parents d’élèves, responsables de leurs rejetons ? On s’en fout. C’est du grand n’importe quoi. Ca c’est pour la forme.
Et le fond ? La réforme des retraites, qu’est-ce qu’ils en savent ? Pas grand-chose. En tout cas, rien sur les solutions à apporter au problème majeur du financement des retraites. Savent-ils par exemple que le projet socialiste ne les enverra à la retraite qu’après 41,5 années de travail ? Alors que celui du gouvernement prévoit…42 ans ! Ils se battent vraiment pour ces 6 mois de moins ? Ca m’étonnerait… Mais alors, peut-être ont-ils pris conscience que le système par répartition va droit dans le mur, tant il accumule les déficits sur le dos des cotisants, c’est à dire les actifs, d’aujourd’hui et demain ? Et que son équilibre financier ne sera jamais atteint malgré la réforme envisagée ? Les simulations sur lesquelles se base le projet avancent le chiffre mirifique de 2% de croissance par an… Optimiste ! Je ne crois pas que lycéens de Colombes aient conscience de l’injustice du système par répartition qui prévoit de faire peser sur eux la charge écrasante de ce déséquilibre. Sinon, ils feraient grève pour de bonnes raisons !!!

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