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Le Racing-Métro 92

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 08:07
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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 21:55

Deux ans ont déjà passé. Tirons ensemble un bilan. Quoi de nouveau depuis mars 2008 ? Rien. Ou presque rien. Beaucoup de blablas, de com, de réunions en tous genres. Mais pas d’actions, de réalisations. Côté budget, les indicateurs sont au rouge : l’endettement grimpe et les impôts vont augmenter à nouveau. Notre ville avait peu de ressources. Désormais, elle s'appauvrit. Côté projets, le Racing est abandonné, les opérations ANRU peu ambitieuses et très dispendieuses prennent du retard. Côté logement, seules les HLM sont prévues au programme pour consolider une clientèle destinée à ancrer notre ville à gauche. Côté école et crèche, rien de nouveau. Coté sécurité, la police municipale est opérationnelle…à 7 heures du matin, repositionnée sur les PV de stationnement et non plus la sécurisation de nos rues. Côté patrimoine, c’est la catastrophe : le clocher menace ruine, les ravalements sont font sans contrôle, les bâtiments anciens s’effondrent, le projet de renouveau du musée stagne… Difficile de tirer une décision positive de ce bilan. Si vous en trouvez une, je suis preneur !

 

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 16:45

Le Racing-Métro 92 doit rester à Colombes !

Ce que nous voulons

 La nouvelle Aréna 92 à Yves-du-Manoir, comme le prévoyait le projet voté au Conseil Général des Hauts-de-Seine, en 2006, c’est à dire :
- Un stade de 25000 places, couvert, pour le Racing-Métro 92
- Des parkings
- Un Hôtel 3 étoiles
- Un centre commercial dédié au sport
- De nouveaux transports en communs (T1, T2, etc..)

Ce projet de nouveau stade à Yves-du-Manoir pour le Racing, c’est une richesse formidable pour Colombes, un projet financé sur fonds privés et une dynamique incomparable portée par un public attaché à un site historique.

Ce que nous ne voulons pas

Le projet de « Marcoussis » du Hand-ball français avec une nouvelle halle de 15000 à 20000 places, des espaces d’entrainement réservés aux seuls handballeurs et la destruction du stade Yves-du-Manoir. Le Racing-Métro 92 serait alors délocalisé à Nanterre.
- Un lieu fermé aux Colombiens
- Un site financé par vos impôts
- Aucune dynamique apportée à notre ville
- Un projet décidé par le président du Conseil Général
et le Maire de Colombes, sans aucune concertation avec les habitants


Signez la pétition en faveur du maintien du Racing-Métro 92 à Colombes !

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 14:24

Grande affluence au conseil municipal, ce jeudi. L’enjeu est de taille, il est vrai. Il s’agit du rendez-vous annuel consacré au débat d’orientations budgétaires. Bien sûr, on a eu droit à une démonstration de la gauche sur le thème : la commune n’a plus de sous, et c’est pas notre faute, c’est à cause de l’Etat, du gouvernement, de la crise, etc, etc… La réalité est plus prosaïque : de 98 millions d’euros de dettes en 2007, nous atteignons le montant fabuleux de 120 millions, fin 2009. Où est passé cet argent ?
Plus grave, la masse salariale de nos employés communaux engloutit désormais 59 % du budget de fonctionnement, bien au-delà des moyennes observées ailleurs. Bref, les marges de manœuvre n’existent plus. Mais, ça, nous le savions déjà. En deux ans, notre budget municipal est passé du vert pomme au rouge brique.
Et maintenant, il faut payer la note. Combien ? On parle de 7% d’augmentation de la taxe d’habitation pour 2010, puis 2% par an. Alors qu’il y a un an, ça baissait de 3%. Ce yoyo est ridicule et irresponsable. Et on nous prédit des scénarios catastrophes : plus de 170 millions, si on ne fait rien. Laurent Trupin a alors démontré que ces effets d'annonce catastrophistes n'étaient en réalité présentés que pour nous forcer à entenriner une hausse d'impôt. Autre annonce : les contractuels seront titularisés progressivement.
Qu’a dit le Maire ? En substance, Philippe Sarre a justifié son action par l’approche sociale qu’il entend apposer sur chacun des dossiers et a motivé ses choix par la hausse de la précarité qui l’oblige, estime-t-il, à faire plus pour les plus démunis, à s’ériger même en « bouclier social » face à la « charge libérale du gouvernement », comme l’a définie son adjoint communiste (lui opposé à une hausse des impôts). Soit.
Cette gestion idéologique amène un certain nombre de réflexions. Le maire peut-il ainsi disposer de l’argent public sans avoir comme priorité de le gérer « en bon père de famille », comme l’a avancé Nicole Gouéta ? Le rôle d’un maire est-il bien de prendre dans la caisse de ceux qui paient des impôts pour le donner à ce qui ne paient pas l'impôt ? Philippe Sarre tonne à l’adresse de l’opposition municipale : « Je fais de la mixité en implantant des petits ensembles de logements sociaux au sein des quartiers résidentiels ! Avez-vous lu le rapport de la fondation Abbé-Pierre ? » Sous-entendu : il faut loger tout le monde. Et tout est de la même veine : ainsi en guise de première délibération, des subventions extraordinaires (20000 €) ont été attribuées à des associations colombiennes spécialisées dans le handicap. Et le maire, visiblement sincèrement ému, a tenu à souligner qu’il préférait annuler des cérémonies officielles et protocolaires pour en redistribuer les dépenses à ces bonnes œuvres. Sympathique. Mais où on va ?
Est-ce bien le rôle d’un maire que de pratiquer la charité, de faire des dons aux associations (Et encore 10000 € pour Haïti) avec l’argent des contribuables ? Construire plus de logements sociaux dans notre commune, alors que nous en avons plus de 30 % dans toute la ville, et même 60 % si l’on considère les quartiers où ils sont massivement implantés ? Est-ce vraiment tendre vers l’équilibre - pas seulement budgétaire - que d’ajouter de la fragilité sociale ? Ah, j'oubliais, pendant ce temps là, plus de 2 millions d'euros ont été dépensés pour des préemptions immobilières?

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:37

Monsieur le Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine,

Mesdames, Messieurs les Conseillers Généraux,

 

Nous voulons attirer votre attention sur un sujet qui inquiète tous les Colombiens : le départ annoncé de l'équipe de rugby, le Racing-Métro 92, du stade Yves-du-Manoir, pour un stade, l'Aréna 92, qui reste à édifier, à Nanterre.

Le nouveau projet d’Aréna 92 porté par le club du Racing-Métro 92 était d’abord destiné à Colombes, en lieu et place du stade Yves-du-Manoir. Ses composantes ont été présentées en séance publique au Conseil Général le 23 juin 2006 : un stade de 20 000 places, au toit rétractable, associé à une galerie commerciale centrée sur le sport, un hôtel, des terrains sportifs, etc… Pour Colombes, c’était la renaissance d’Yves-du-Manoir.


Cette idée découlait naturellement du retour de l’équipe du racing-Métro à Colombes après le rachat au Racing Club de France du stade par le Conseil Général, en 2003.


Le parcours sportif prodigieux de l’équipe de rugby, fruit de la volonté et de l’engagement du président Lorenzetti, rencontre, depuis, un public de plus en plus nombreux à suivre les dernières saisons de Pro D2 et bien sûr, cette première partie du Top 14, faisant de Colombes une ville de Rugby citée dans toute la France.


Mai 2008, tout change. Une autre direction se dessine. L’Aréna s’érigerait à Nanterre. Plus grande (30 à 40 000 places), elle nécessiterait davantage de transports en commun, nous dit-on… Nous pensons que cette décision tient davantage à l’adresse, celle de l’Arche de la Défense, plus prestigieuse et au public plus pécunieux qui lui est attaché, que celle des quartiers Nord de Colombes, moins desservis, aujourd’hui (le tramway T1 est espéré autour de 2015) et moins promptes à débourser la somme nécessaire pour garnir les gradins. Ce n’est plus en effet un stade de rugby qui doit s’ériger, mais une enceinte de spectacles où le sport n’aurait plus qu’une part réduite à la portion congrue. tout ceci pour permettre à l’équipement de se rentabiliser. Le départ de l’équipe pour cette nouvelle Aréna semble donc aujourd'hui prévu pour 2014.


Nous ne sommes pas d’accord. Près de 6000 personnes ont déjà signé les pétitions qui appellent à se mobiliser contre cette décision.


Ce départ signerait la fin d’une histoire prestigieuse entre Yves-du-Manoir, le rugby et Colombes. Notre ville perdrait cette chance prodigieuse de voir évoluer en son sein une des plus belles équipes de rugby de France.


Nous ne pouvons accepter cela.


Nous demandons instamment, avec l’appui de tous ceux qui ont signé et qui continuent à croire que rien n’est irrémédiable, que les discussions reprennent pour envisager la construction de l’Aréna 92 à Colombes, à Yves-du-Manoir.

Les obstacles techniques peuvent être levés si toutes les parties s’associent et pèsent pour que des solutions soient trouvées.


On nous dit que ce projet est privé et ne concerne pas les pouvoirs publics. Le président Jacky Lorenzetti a fait beaucoup, et s’engage encore, complètement et financièrement, au bénéfice de son équipe, de son public et de son stade. Il reste que les terrains concernés (Colombes ou Nanterre) sont publics et que leur aménagement ne pourrait s’exécuter que dans un cadre légal qui donne à la puissance publique un pouvoir de contrôle.


Enfin, la perspective d’une opération purement commerciale que constituerait le nouveau projet d’Aréna 92 à Nanterre, sur un terrain public concédé, ne manquerait pas de susciter des interrogations quant à l’utilisation des biens communs au bénéfice d’une société d’abord préoccupée de rentabilité.


Nous souhaitons donc vous rencontrer au plus tôt, Monsieur le Président du Conseil Général et, Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux, afin d’échanger ensemble autour de ce projet et vous présenter chacun de nos arguments.


Nous tenons également à souligner que notre objectif n’est aucunement de freiner l’extraordinaire développement du club qui justifie de grandes ambitions pour le stade qui les accueillera.


Il nous incombe simplement de relayer les mots simples des Colombiens et de tous ceux qui sont attachés à Yves-du-Manoir. Nous voulons continuer l’histoire du stade de Colombes avec le Racing !


 

Le Président de la section MoDem de Colombes

Michel MOME


Le Président du groupe MoDem au Conseil Municipal de Colombes

Laurent TRUPIN

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:07

La réunion de vendredi dernier au gymnase des Fossés-Jean portait sur un dossier crucial pour l’avenir du quartier : le projet de rénovation urbaine. On connaît le rôle joué par l’ANRU dans le portage des dossiers de rénovation profonde des quartiers. L’ambition de l’agence montée sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo est claire : mener un véritable plan Marshall en faveur des quartiers défavorisés.
A Colombes, Les Grèves et l’Ile Marante ont déjà bénéficié de la SL270045.JPGmanne de l’Etat, associée à celle de la région, du département, de la commune, des bailleurs sociaux et de quelques autres partenaires. Nous parlons de près de 350 M €. Aux Fossés-Jean, ce sont 114 millions environs qui seront affectés au quartier. Pourquoi faire ? L’ancienne municipalité avait imaginé un pôle administratif, culture et sécurité adossé à la Tour Z, ouvrant sur une place dégagée par la destruction de l’immeuble du 11 rue Jules Michelet et de l’usine Depaepe. Le centre Leclerc devait être déplacé sur l’avenue de Stalingrad pour gagner en visibilité et une pépinière d’entreprises créée à la place du tabac qui fait l’angle. Des réhabilitations devaient également parfaire l’ensemble ; l'école Langevin-Wallon reconstruite. Et surtout le tramway T1, prévu au bas mot en 2015-2020, relierait les Fossés-Jean au centre-ville. Nous avions déjà estimé que ce programme n’était pas assez ambitieux, tant les enjeux du quartier imposaient une réponse plus importante.SL270048-copie-1.JPG
Le nouveau projet reprend les grandes lignes du précédent. Mais avec encore moins d’envergure. Là où il faudrait ouvrir encore davantage le quartier, des nouveaux logements HLM seront construits. Là où de l’activité étaient créée, le centre Leclerc s’installerait. Et plus de tramway. Une barre serait bien détruite (le 35 Michelet). Mais ce ne serait finalement qu’une goutte d’eau qui ne résoudrait rien aux problèmes du quartier. Rappelons les enjeux. Le quartier est une ville dans la ville : 15000 habitants. Le taux de logements sociaux est proche de 80 %. Le chômage est l’un des plus élevés du département. L’absence de transports en commun (à part la gare du stade) est criante. Les commerçants fuient le quartier et la concentration des difficultés sociales atteint un niveau que beaucoup juge invivable.
Alors, quel projet ? La somme débloquée par un projet ANRU (118 millions au départ) devrait servir à ouvrir de façon résolue le quartier et le relier au reste de la ville, implanter des activités, des commerces, rétablir une mixité sociale équilibrée (c'est-à-dire implanter massivement des logements en accession à la propriété et revendre des logements HLM à leurs locataires), réintégrer le tramway au projet, et encourager un geste architectural fort, de nature à modifier la perception des lieux : bref apporter tout ce dont une ville a besoin en matière urbaine, humaine, sociale, commerciale, etc… Et pourquoi pas religieuse.
La corbeille financière apportée sous l’égide de l’ANRU ne repassera pas. Il ne faut pas faire dans la demi-mesure au risque de ne rien résoudre et de repousser les solutions à plus tard. Le risque est grand d’enfermer encore plus ce quartier en préconisant le simple relooking comme aux Grèves. On l’a vu lors de cette réunion, bien menée par un maire en pleine forme : les habitants présents sont des « vieux de la vieille », installés sans doute pour la plus part depuis les origines du quartier, par la municipalité communiste (d’ailleurs la conseillère générale était absente…). Les autres, l’immense majorité arrivée depuis n’était pas là. Pas intégrée. Comme ce quartier. Au fond, il est là l’enjeu : l’intégration.

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 18:32

Et rendez-vous en 2010 !

noel.jpg

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 19:09

Le musée municipal accueille à partir du 20 novembre, une nouvelle exposition: «Gares à Lisch, l’épopée d’un architecte ferroviaire – 1828-1910».
Créateur de nombreuses gares du réseau ferroviaire français et notamment de celle de Saint-Lazare, Juste Lisch est une figure incontournable de l’architecture.
Dans une ambiance « quai de gare », l’exposition présente des documents graphiques, des photographies, des maquettes et divers objets prêtés par les musées d’Orsay et celui des Arts et Métiers, par la médiathèque du Patrimoine ou encore par l’hôtel Concorde Saint-Lazare.

Un cycle de conférences accompagnera l’exposition jusqu’en mars.
Premier rendez vous : le samedi 12 décembre à 14h30, « Juste Lisch, architecte au service de l’État ».

A Colombes, vous connaissez peut-être Lisch sans le savoir, si vous avez repéré le groupe d'immeubles et de villas entre la rue Saint-Denis et le triangle formé par les rues Saint-Lazare et Saint-Hilaire. Et, si vous prenez le train, vous aurez aussi, sans doute, remarqué que l'affiche de l'exposition se rapportait à la gare aujourd'hui située entre Bois-Colombes et Asnières et menaçée, à l'instar de notre clocher, d'une ruine certaine. Pour elle aussi, il faudra trouver une affectation utile à tous, dans le respect de son bâti, afin de rendre sa restauration évidente.

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 13:38

Depuis de longues années, les amoureux de Colombes, associations et citoyens, s’inquiètent à propos du clocher de l'ancienne église. Aujourd’hui, la situation vient de s’accélérer et exige une action d’urgence. Ce qui devait arriver est en train de se produire : la structure même de l’édifice menace de s’écrouler. Des étais de bois, posés dans la précipitation, viennent aujourd’hui supporter une voûte sur le point de voir les piliers qui la soutiennent, s’écarter et finalement s’effondrer.
Trois directions s’ouvrent à la municipalité, propriétaire du site dont la situation juridique reste encore floue depuis sa destruction en 1969. Le Maire peut choisir de laisser l’anéantissement du clocher se prolonger, en n’intervenant qu’à la marge (ce qui est le cas aujourd’hui). Il peut imaginer réparer la voûte seule, laissant la restauration d’ensemble pour plus tard, fragilisant encore le clocher lui-même. Enfin, la seule troisième option pourrait sauver le clocher : mener un véritable chantier de restauration globale et choisir d’affecter le site à une destination utile à la commune.

Chacun connaît ce repère, cette flèche symbolisant Colombes. On sait moins son histoire et les affres de sa destruction. A l'époque gallo-romaine, un site religieux devait prendre place sur cette colline, loin des crues de la Seine, dominant la vallée, faisant face à Argenteuil. Pendant le Haut Moyen-Age, une église, comme partout en Ile-de-France, y est alors probablement édifiée. Un cimetière s'installe autour. Cette fois, des preuves archéologiques existent sous forme de sarcophages en plâtre de l'époque mérovingienne, dont un exemplaire est exposé au musée municipal. Ils ont été découverts par Jean Lefèvre lors de la destruction de l'église, sauvés in extremis par son intervention au moment où les pelleteuses allaient en faire leur affaire.
Au XIIe siècle, au moment où l'abbé de Saint-Denis étend son aura sur l'ensemble du petit royaume capétien, Colombes est doté d'un édifice monumental, roman, dont le chœur et le clocher conservent encore aujourd'hui quelques traces.
Comme pour tous les édifices ruraux, l'église Saint-Pierre Saint-Paul de Colombes est successivement agrandie, réparée voire restaurée au long des siècles, notamment au XVIIe siècle et surtout au XIXe siècle, ne laissant que très peu d'éléments d'origine. Lors de la première percée de la future avenue de Verdun, au milieu du XIXe siècle, le plan est même profondément remanié ; le clocher prend l'apparence qu'on lui connaît aujourd'hui, à la fin du XIXe siècle.
En 1960, la ville se transforme de façon irrémédiable. Les barres, immeubles et larges avenues cassent l'idée du village ancestral. Seule, la rue Saint-Denis donne encore aujourd'hui l'idée de ce à quoi pouvait ressembler Colombes il y a cent ans. A ce moment, là, on décide d'ouvrir une large percée pour relier l'avenue Henri Barbusse au boulevard de Valmy, en détruisant l'église et créant l'ilot abritant aujourd'hui Monoprix. Ce projet, imaginé depuis l’avant-guerre, devient réalité. La décision prise, la destruction a lieu en 1969, sous le mandat de Dominique Frelaut élu en 1965. Tout le monde est d'accord pour abattre l'édifice, pourtant en partie inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1937 : les religieux, les politiques, les administratifs, y compris la commission du Vieux Paris.  L'église est jugée composite, sans caractère ou trop vétuste, bref, bonne à jeter !
Un petit groupe de bénévoles autour de Jean Lefèvre ne l'entend pas de cette oreille, fait signer des pétitions, publier des articles dans la presse pour faire plier les autorités. Il obtient la sauvegarde du clocher et d'une partie du transept que nous voyons aujourd'hui. Un vitrail du XVIIe, également épargné, est remonté au fond du cœur.
Des éléments du portail, de la chaire, de l'autel d'une des chapelles sont eux aussi sauvés pour être entreposés depuis lors dans un hangar municipal humide... Les éléments sculptés, vitrés sont vendus ou récupérés pendant la destruction (certains sont peut-être chez vous ?). Ainsi, en 2002, nous retrouvions des blocs, à Argenteuil, pour les présenter sous le clocher, pendant les journées du patrimoine. Ils n'ont malheureusement jamais été mis à l'abri depuis lors.
Le clocher menace ruine. Des pierres se détachent, des infiltrations d'eau menacent sa stabilité, la coque de béton posée sur la voûte du transept déséquilibre les piliers et la pollution ronge les sculptures. Il faut agir pour restaurer le clocher, si nous voulons le conserver.
Pour quelle destination ? Un Office de Tourisme, dont le design et le visage restent à définir, permettrait de lui donner vie et d'utiliser son rôle de marqueur essentiel dans le paysage colombien.
Si d'autres idées vous viennent en tête, n'hésitez pas à les proposer !

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 22:02

Le MoDem de Colombes lance une nouvelle campagne de communication pour le maintien de l’équipe de rugby de Colombes, le Racing-Métro 92, au stade Yves-du-Manoir.
Dénonçant les idées de déménagement liées au projet d’un nouveau stade à Nanterre, et voulant la construction de cette Aréna 92 à Colombes, comme cela avait été prévu à l’origine , le MoDem de Colombes s’oppose à la décision du Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Patrick DEVEDJAN, soutenue par le Maire de Colombes, Philippe SARRE.
Le MoDem de Colombes a d’ailleurs été le premier, par la voix de ses élus conseillers municipaux, Messieurs Laurent TRUPIN et Bruno GOUALLOU, à dénoncer cette idée lancée sans consultation auprès des Colombiens.
La pétition appelant la population à se mobiliser pour garder le Racing-Métro 92 au stade Yves-du-Manoir, à Colombes, a déjà recueilli depuis septembre, plus de 2000 signatures, montrant l’hostilité des Colombiens au départ de leur équipe.
Aujourd’hui, le MoDem de Colombes lance une nouvelle campagne autour d’un visuel conçu par Aré, dessinateur et scénariste BD (Foot Goal - Editions Vent d'ouest - La Tribu des Insu'portables - Vent d'Ouest), au slogan accrocheur : « Pour que le Racing-Métro 92 reste à Colombes, il faut qu’on s’en mêle ! ». Cet autocollant, diffusé à 30 000 exemplaires, sera distribué à tous les Colombiens afin de montrer leur attachement à leur équipe et leur volonté de ne pas la voir s’en aller.
La campagne débutera devant le stade Yves-du-Manoir, à 13h, samedi 21 novembre, à l’occasion du derby francilien qui opposera nos joueurs colombiens à ceux du Stade Français parisien.
La distribution de ce sticker illustre la détermination du MoDem de Colombes à mobiliser la population pour empêcher ce déménagement et lutter pour que l’équipe de rugby du Racing-Métro 92 reste au stade Yves-du-Manoir.


Le Président du Groupe

"Mouvement Démocrate de Colombes"
au Conseil Municipal

Laurent TRUPIN

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